Truffle 100 : le classement 2015 des éditeurs français de logiciel

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Truffle Capital lève le voile sur la 11e édition de son palmarès de l’édition logicielle hexagonale. Les 100 acteurs analysés enregistrent une croissance globale de 6%.

Truffle Capital vient de lever le voile sur la 11e édition de son classement des acteurs français de l’édition de logiciel. Publié en partenariat avec le cabinet CXP, ce Truffle 100 France confirme une fois encore la bonne santé du secteur. « Avec 6,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, l’industrie française du logiciel enregistre une croissance significative de 6%, à contre-courant de la conjoncture actuelle, et ce, pour la 7e année consécutive ! », lance Bernard-Louis Roques, co-fondateur de Truffle Capital en charge des technologies de l’information.

Des profits sous pression face à la concurrence

top 100 truffle

Il est vrai que les investissements en R&D stagnent à un peu plus d’un milliard d’euros. « Mais c’est un niveau toujours très soutenu. Dans la morosité ambiante, le secteur du logiciel français reste dynamique », estime Laurent Calot, président du CXP. Pour autant, la concentration du secteur demeure forte. Les cinq premières entreprises du palmarès enregistrent ainsi 55% du chiffre d’affaires de l’ensemble des éditeurs classés, et Dassault Systèmes plus de 30% à lui seul…

« Les éditeurs français sont pleinement engagés dans les enjeux de transformation numérique. Ils ont sur ce point le même niveau de maturité et de compréhension du sujet que les acteurs américains », analyse Laurent Calot.

Interrogés par le CXP, les acteurs du palmarès évoquent d’abord le cloud et le SaaS comme principal levier de croissance de l’industrie logicielle en 2015 (un point cité par 53% d’entre eux), devant les applications mobiles (43%) et le Big Data (36%). La plupart sont d’ailleurs déjà engagés dans ces domaines. Pour preuve : 68% des sociétés de ce « Top 100 » déclarent disposer d’une offre en mode SaaS (contre 61% en 2013).

Le small business act plébiscité derrière le CIR

De 762 millions d’euros en 2011, les profits enregistrés par les éditeurs du Truffle 100 France n’ont cessé depuis de s’éroder. CXP les avaient estimés à 693 millions d’euros en 2012 puis à 604 millions d’euros en 2013. Ils s’établissent désormais à 599 millions d’euros. La raison de cette dégradation ? « Le prix à payer pour accéder aux marchés, notamment internationaux, est élevé. Ce qui implique des investissements conséquents », constate Laurent Calot. « Cette tendance explique aussi pourquoi le small business act (qui vise à favoriser l’accès au marché aux petites et moyennes entreprises) arrive en deuxième position derrière le CIR (Crédit d’Impôt Recherche) parmi les mesures publiques les plus plébiscitées par les acteurs du top 100.

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